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Les noms du sol et de la terre. // a) Pierre, rocher, gravier etc. // La toponymie utilise en masse les références au sol rocheux en particulier pour les noms de maisons, parce que l’édifice a été construit directement sur un socle rocheux en général encore très apparent, ce qui a évité tout creusement de fondations, ou que la dénomination a été faite à partir d’un accident rocheux caractérisant le lieu. Le lexique est assez abondant, même si les termes les plus utilisés sont en petit nombre, avant tout aitz et ses diverses formes, l’archaïque garr et le mot ordinaire pour “pierre” harri qui en est issu très probablement, et les dérivés de ce dernier: (h)aitz “pierre, rocher”, l’oronyme basque fondamental, qui a tendu récemment à disparaitre du langage courant dans les domaines dialectaux aquitains, a pu conserver la diphtongue dans quelques domonymes de la même zone (l’aspiration initiale n’étant notée que sporadiquement) comme dans les noms du Censier souletin aytzcoaytzsine à Ahetze d’Ordiarp (voir plus loin), aytzssaguerre à Aroue et Sorhapuru, haytzburue de Gestas, ce dernier nom se trouvant aussi en Basse-Navarre à Arhansus, Béhasque (1350 ayzpurua), en Labourd à Ustaritz etc., dans le nom d’Aïcirits en Mixe, celui d’une maison d’Arbérats 1350 aycirie etc.; mais le plus souvent la diphtongue a été réduite ou diversement altérée [22 Pour un exposé plus détaillé sur ces variantes, cf. J.-B. Orpustan, La langue basque au Moyen Age, op. cit. p. 63-65]
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Zer: Etxeak
Non: Arüe, Sorhapürü
Jatorria:
ORP.MAISMED