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-ain/-ein etc. avec des bases plutôt géographiques, où il s’agit parfois probablement, mais sans qu’on puisse le vérifier, d’une forme réduite de gain “hauteur” (l’occlusive a pu fonctionner comme un phonème de liaison): en Labourd 1249 sortain (cf. en Soule sorthera) et 1357 salainh non localisés, à Urrugne 1598 etssan et etssanguibel; en Basse-Navarre, 1208 basquazen “Bascassan”, et surtout en zone mixaine et proche où ces noms sont assez nombreux, à Sorhapuru ambuleyn (2 maisons) sur ambulo “asphodèle”, à Uhart-Mixe 1412 aparrain, à Larribar 1412 burieyn, à Lapiste 1350 arrayn, 1119 befasken “Béhasque” et sa “salle” en basque “Behaskan(e)” (l’anthroponyme ancien berasco n’est qu’une possibilité), à Arbérats ocharrayn (qui fait aussi le nom de Soule “Osserain”), garçayn (cf. à Biarritz 1261 garsague qui exclut un anthroponyme), 1412 milhayn à Sillègue, 1412 mendiayn à Saint-Palais, 1150 larran à Beyrie et 1350 idem à Orègue; en Soule à Aroue arguisseynh (avec un autre suffixe voir plus haut argiotz), arroqueyn (sans doute sur le toponyme répandu arroki) maison noble de Garindein (et ce nom lui- même 1473 garindayn qui indique plutôt un anthroponyme ancien du type galindo sans exclure un toponyme à base oronymique gar-), atchurriqueyn au hameau de Sillègue proche Domezain, orieynh à Domezain (pour ori- voir ci-dessus), berhainh à Lohitssun, çabalaynh à Larrebieu, guarguateynh à Viodos, guailheren à Musculdy ; on doit envisager aussi, sans pouvoir le vérifier, que certains noms ont en second élément le terme ain de sens inconnu qui fait les noms « Aïnhoa, Aïnhice » et quelques rares autres
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Zer: Etxea
Non: Urruña
Jatorria:
ORP.MAISMED