(...)
-be/-pe doit être tenu pour une forme réduite et spécialisée dans la composition d’un ancien behe (tel quel dans les toponymes alavais cités au début du XIe siècle), mais n’en est pas moins le support de composition “bas de…” complété par le terme antéposé: il indique la position basse (parfois très relative) de la maison par rapport à un édifice elizabe “bas de l’église”, très souvent par rapport à une élément de relief arbe et aizpe (qui fait très tôt, entre autre formes, le très répandu “Aspe” et à époque post-médiévale son doublet d’Ostabarès “Asme”) “bas du rocher”, aldabe/altape “bas du versant”, arregipe “bas de la crête de pierre” etc., et surtout par rapport à des groupes de végétaux naturels ou, souvent, cultivés sur les versants du relief, noms particulièrement nombreux en Soule: akarzpe, arhanzpe, harizpe, intzaurzpe, pikozpe, sagarzpe, saraspe, urrizpe nomment des “hièbles, prunelliers, chênes, noyers, figuiers, pommiers, saules, noisetiers”…; son antonyme gain “haut” apparaît moins souvent en second élément de composé: bidegain “haut du chemin”, berrogain “… des broussailles”, (h)argain “… du rocher” etc.
(...)
Zer: Etxe-izena
Non: Euskal Herria
Jatorria:
ORP.MAISMED