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Kant // Cette vieille racine pré-latine, naguère bien étudiée par le linguiste italien Bertoldi dans un article célèbre sur les substrats paru en 1931 et qui peut avoir des variantes sonores gand, signifie en gros "bord, rebord, coteau, versant". Cette base se voit affectée d'un élargissement en -al dans l'occitan cantal qui a donné son nom à un départemente français du Massif Central. Citons encore l'espagnol canto "pierre", le galicien gandara "terre pierreuse, inculte", le guanche gando "falaise, roche", l'ibère gandadia (Pline) "pierre dure", le basque gandor "cime". En Aquitaine on la trouve par exemple à Candau sur la commune de Bescat (64), à Casteide-Candau (64) ou à Cantaous (65) francisé en Les Cantaux sur la carte de Cassini en 1770, village qui se trouve sur la bordure sud du plateau de Lannemezan, Cantau sur la commune de Tournay (65). On prendra garde de ne pas confondre ces oronymes avec le terme cantou qui signifie "canton" ou "quartier" d'une commune
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