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Ier. Affixes commençant par une voyelle [...] Enea, enia. Affixe très fréquemment employé dans les noms de maisons, comme baïta, que nous verrons plus loin. Il indique la possession et se joint aux noms propres d'individus: Errol-enea "maison de Roland"; Catalin-enea "maison de Catherine"; Lafourcad-enea "maison de Lafourcade". Quelquefois, mais rarement, on le trouve uni à des noms d'arbres et marquant la situation; Mahats-eeia [sic; -enia] "maison du raisin", maison de Guetary, bâtie en effet au milieu des vignes; Iratc-enea "maison de la fougeraie". // Enia est surtout répandu dans le Labourd. D'autres régions se servent plutôt de baïta "chez", mais parfois aussi ces deux postpositions sont concurremment usitées dans une même localité [M. Vinson se demande (Rev. de Ling. III, p. 438) s'il ne faut pas voir dans les formes Laffitenea, Goyetchenea, etc. des locatifs qui auraient perdu le suffixe caractéristique n et ne seraient plus indiqués que par le e adventice. Cette hypothèse nous semblerait très admissible]
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