Leku-izenak

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Arruetatik Oragarrera doan errepidearen ondoan, Bidaxuneko bidegurutzera heldu baino lehen
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Alde “côté (et par extension “proximité” d’où dans le lexique commun l’emploi pour dire un “ensemble” et notamment “troupeau” s’agissant de bétail, et etxalde “domaine rural” c’est- à-dire “ensemble de ce qui est auprès de la maison”), versant” a formé certains des composés les plus répandus en toponymie basque médiévale, surtout avec ur “eau, cours d’eau”, ithurri “source, fontaine”, lats “cours d’eau”, erreka “ravin, cours d’eau”, larre “lande”, eliza “église” etc.: uhalde, ithurralde, latsalde, errekalde, larralde, elizalde sont des noms qui se répètent en tous lieux
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Changements des consonnes finales et initiales [...] -disparition de la vibrante finale faible -r ou forte -rr devant consonne, et parfois de la nasale: pour lurr “terre” à Urrugne 1598 luberry, pour ur “eau”; la vibrante intervocalique laisse une aspiration dans les très répandus uhalde, uharte (exceptionnellement écrit aussi comme à Baïgorry 1350 urart, mais 1366, 1412 uhart), mais disparaît dans quelques noms devant consonne: 1350 uganga et 1412 uguenaga à Arbouet (nom peut-être altéré dans l’actuel “Ohania”), 1598 ubeguy à Urrugne; sur bohorr forme assimilée dialectale de behorr “jument” au Censier bohoteguy à Aroue
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La structure à double substantif “complément antéposé au complété”, qui correspond à l’ordre normal en syntaxe basque, est évidemment la plus productive en toponymie, à peu près toujours sans marque de génitif (l’antéposition simple d’un indéterminé vaut génitif en basque): haranburu “tête de vallée”, uhalde “côté de l’eau”, larregi “bord de lande” etc. Les noms où le premier terme est marqué au génitif dit “locatif” en -ko sont extrêmement rares, le premier terme indiquant en général une position: aitzinekoetxe, beherekoetxe, garaikoetxe, “maison d’avant, du bas, du haut”. Les premiers termes de très rares noms comme 1412 jancoeche à Leispars, xuricoberro à Barcus (Censier) sont des anthroponymes (surnoms) à diminutif “(maison du) petit seigneur”, “(broussaille) du petit blanc”, et entrent dans la catégorie des noms dont le complément antéposé est un nom de personne indéterminé, comme les communs jauregi “demeure du seigneur”, bereterretxe “maison du prêtre”, à Macaye 1245 apesmeheca “défilé de l’abbé” etc.
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alde “côté, versant” alterne avec le précédent pour beaucoup de noms: eiheralde, errekalde, larralde, oihanalde, uhalde etc.; mais son emploi est parfois plus étendu: 1) avec les noms botaniques, la maison se situant alors à proximité des plantations: intzaurralde, jatsalde, haritzalde, phagalde indiquent que la maison est à côté de “noyers, genêts, chênes, hêtres”…; 2) avec des noms se référant à un édifice ou un élément de paysage unique qui exclut la notion de “intermédiaire, milieu” comme elizalde “côté de l’église” assez répandu, à Uhart-Cize 1350 beçonalde “côté du talus” etc.
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Uhalde L’eau et le terrain humide ont donné d’autres toponymes anciens, y compris un étonnant arrançale (1350, 1366, 1413) “pêcheur” pour l’une des maisons infançonnes: Ithurralde “côté de fontaine”, Uhalde “côté de l’eau”, Iztileta “lieu de boue”, et loin sur les bords de la Nive vers l’ouest et les limites du pays d’Ossès à la rive droite et de Baïgorry à la rive gauche, la maison forte (aujourd’hui abaissée de moitié) de Lastaun au nom composé de lats “cours d’eau”
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