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2° avec base plus probablement anthroponymique où ce suffixe est tenu pour un héritage latin au sens de “possession de…” [11 Caro Baroja, Materiales para una historia de la lengua vasca en su relación con la latina, Salamanque 1945, p. 59-82. L. Michelena, Apellidos vascos op. cit. p. 90]: en Labourd à Arbonne maison noble 1150 perucain (la forme ailleurs documentée perucoitz suggère une suffixation de type patronymique), 1249 dendrein non localisé (même nom en Soule à Garindein andreyn); en Mixe 1350 trinchay(n) (base tout à fait inconnue et sans doute étrangère au basque, moderne “Trichignia”), à Gabat 1412 anthunein, à Arbérats 1350 amandiayn pour lequel le terme du lexique moderne amanddi “roitelet” est peu adapté, mais l’anthroponyme guère évident, ce village mixain ayant une densité inusitée de tels dérivés d’explication malaisée (voir ci-dessus); en Soule, outre le nom de Gotein ou l'antroponyme semble sûr (1375 gotenh: nom ethnique individuel, ou collectif si ce n’est pas à l’origine le nom du seul domec “Gothe”), les deux hameaux dits aujourd’hui par assimilation vocalique “Undurein” étaient notés 1337 indurey(n), induren, au Censier endureyn suson et juson et la maison noble homonyme de Haux endureinh, sont susceptibles aussi bien d’une explication anthroponymique que toponymique (andura est “hièble, petit sureau”, plante qui pousse en abondance en bord de cours d’eau, talus etc.); en revanche seule l’explication anthroponymique sur un héritier du dominicus latin s’impose pour “Domezain” 1119 domezan, 1193 domesang, 1258 domezain village et potestaterie (on y aurait trouvé des traces de mosaïques romaines), qui se retrouve domonyme probablement importé à Sare 1505 domesaint
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Que: Antroponimoa [etnonimoa]
Où: --
Origine:
ORP.MAISMED